Rue de Gibraltar

«Les ombres palpitent et toujours un désir fraye son chemin dans une obscurité rose. L amour n est jamais loin, qu il vienne ou qu il s en aille, on ne peut rien contre lui. Véra, revenante à contre-jour, Lola passante de la nuit... Deux flammes, deux feux, deux femmes. Il ne s agissait guère que de rafraîchir les ombres... La mémoire rôde et trébuche sur des éclats d éternité. Ce sont les mots qui éclairent les choses et inspirent les personnes. Des souvenirs recréent des sentiments. Les morts nous hantent sans façon. Allons il faut faire bon ménage avec les fantômes...»